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– C’est quoi le programme ?
– Ben...c’est évident, non ? Je vais buter l’empereur Miroku et ses huit généraux.
– Et après ?
– Après, je deviendrais l’empereur Madara souverain du royaume de Kongo !!
– Et tu sais où il est cet empereur Miroku ?
– Pas du tout...
Les villageois ont autrefois découvert un enfant sans bras ni jambe dans une fleur de lotus. Ils ignoraient que l’essentiel de son corps, réparti en huit morceaux, avait été remis à huit généraux non humains de l’Empereur.
Quinze ans plus tard pourvu de "gimmicks" remplaçant ses parties manquantes Madara assiste à l’attaque de son village menée par l’un des huit généraux. C’est alors que ses pouvoirs se révèlent.
A première vue nous sommes dans un contexte d’héroïc-fantasy. Mais la présence d’objets high-tech modifie la perception de cet univers. Il apparaît qu’il s’agit d’un contexte de science-fiction post-apocalyptique où les gimmicks sont en fait des prothèses et la magie des pouvoirs psychiques.
Sur le plan du dessin on ne peut qu’être déçu par un artiste qui nous avait dessiné MPD-Psycho et avait réalisé le character design de la séquence d’animation de Kill Bill 2. Cependant ce manga constitue une version remaniée de l’oeuvre datant de 1989. A cette époque le style de Sho-U-Tajima n’avait pas encore atteint sa maturité.
Damien Dhondt
Scénario : Eiji Otsuka, Dessin : Sho-U Tajima _ Madara tome 1 _ Traduction : Fédoua Thalal, Jean Defrance, Adaptation graphique : Valérie Pizzonero _ Glénat _ mars 2008 _ Inédit, poche, sens de lecture occidental, 200 pages dont 5 pages couleurs _ 6,50 euros
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