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  Sommaire - DVD -  A - F -  D-Tox
"D-Tox"
de Jim Gillespie
D-Tox de Jim Gillespie 5/10 Sylvester Stallone, Robert Patrick, Dina Meyer, Charles S. Dutton...

Les “gros bras” ne font plus recette et ne sont plus. Schwarzenegger rempile pour Terminator 3, Van Damme cachetonne dans des séries Z (Replicant est son chant du cygne) et Stallone... Hé bien, Stallone est celui qui s’en sort le mieux, malgré une série de catastrophes commerciales. Depuis Copland, l’acteur s’investit plus dans des films aux rôles plus riches que ceux de simple héros. Ainsi, après le remake de Get Carter, polar noir très réussi, et avant Avenging Angelo, une histoire de vengeance dans la mafia, et il y a D-Tox. Point commun de ces trois films : ils sortent tous très tard en salles, voir pas du tout aux States, comme c’est le cas pour D-Tox.

Jake Malloy est “mort” le jour où un serial killer a tué sa fiancée, Mary (Dina Meyer, toujours aussi belle, vue dans Starship Troopers). Le tueur est découvert pendu, mais cela n’aide pas Jake. Aussi part-il au cœur des montagnes enneigées du Wyoming, dans un centre pour flics très dépressifs. Mais Jake n’est pas encore guéri : des meurtres sont commis, portant la même “marque” que le tueur qu’il poursuivait. À moins que ce ne soit lui qui en soit l’auteur.

Les invraisemblances ne manquent pas dans D-Tox, les pires étant celles concernant le chef de Malloy, parti à la pêche pas très loin du centre. Toutes les 20 minutes, il revient à l’écran, découvrant un cadavre, suspectant des faits étranges, etc. Pourtant, le film demeure plaisant : Stallone est en très grande forme, excellent dans ce rôle de flic psychologiquement anéanti, les meurtres sont graphiquement très violents et sanglants (crâne fracassé à la hache, empalement sur les dents d’une déneigeuse, et bien d’autres joyeusetés du même acabit), le suspense relativement bien mené. Derrière la caméra, on retrouve Jim Gillespie, un habitué du genre puisqu’il se fit connaître avec Souviens-toi...

L’été Dernier. D’une situation assez originale (des flics dépressifs paumés dans un environnement à la The Thing), il fait un film de terreur et horreur plutôt qu’un simple polar. La tentative est louable, mais tout en étant correct, le résultat est loin d’être parfait. Par contre, Stallone n’a vraiment pas à avoir honte du film.

Le DVD (très belle copie, un plus vu les décors très “froids”) fait dans le strict minimum (quelques scènes coupées n’apportant rien de plus), mais par contre, le film est vendu en même temps qu’un autre Stallone, Les Faucons de la Nuit, carrément un de ses meilleurs longs-métrages. L’investissement vaut alors largement le coup.

Bonus (vostf) : Scènes inédites / Bande-annonce.



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