"quand la paix sera de retour, le Messager Blanc, trouvera les exilés pour leur montrer le
chemin de leur foyer"
8000 ans avant la saga des Brumes d’Asceltis (1) le peuple des Nabdirs s’enfuya sur les mers en quête d’un refuge. Seules 9 des 200 arches parvinrent à l’archipel des d’Aloy Nihib où les rescapés purent s’établir. Mais cette survie avait un prix. Privé de contact avec leur dieu Obion les prêtres s’adaptèrent et modifièrent les écrits sacrés dans le but de conserver leurs pouvoirs, alors que progressivement les maîtresses des remèdes prenaient de l’influence sur la population.
Cet équilibre des pouvoirs spirituels menaça de s’effondrer lorsqu’un bébé albinos fut découvert dans une épave. Les prêtres d’Obion virent en lui le Messager Blanc des prophéties indiquant un retour vers leurs terres anciennes. De leur côté les maîtresses des remèdes l’interprétèrent comme le symbole de l’arbre de vie ( n’avait-il pas une peau blanche comme ses fleurs et des yeux rouges comme ses fruits ?).
L’enfant a grandi sans qu’une décision soit prise. Mais pour certain il est temps de modifier cet état de fait même si cela risque de provoquer l’anéantissement du peuple des Nabdirs.
Politique, rapport de forces et fanatisme religieux entrent en scène pour cette préquel de la saga d’héroïc-fantasy Les Brumes d’Asceltis (1).
(1) dessinée par Istin (ed. Soleil)
Damien Dhondt
Scénario : Nicolas Jarry, Dessin : Paolo Deplano, Couleurs : Massimo Malosso _ Les Exilés d’Asceltis, tome 1 : Messager blanc _ Edition : Soleil _ avril 2007 _ Inédit, grand format, 48 pages couleurs _ 12,90 euros
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