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– Le sabre est une arme. Le kendô est un art de tuer
En 1853 l’arrivée des bateaux noirs du Commodore Perry a provoqué l’ouverture de l’archipel japonais sur le monde, mais également des troubles politiques internes.
En cette année 1878 on se souvient des guerres civiles, mais également du légendaire combattant "Battosai l’assassin".
Alors qu’est établit l’interdiction du port des armes un géant portant le nom de Battosaï ensanglante les nuits de la ville de Kyoto en affirmant être un disciple de l’école du sabre Kamiya.
La jeune Kaoru Kamiya n’accepte guère cette diffamation et le traque armé d’un boken : un sabre de bois. Mais voici un nouvel intervenant, un jeune homme souriant se nommant oh coïncidence Battosai.
Notez l’ironie un assassin portant le nom usurpé de Battosai affronte quelqu’un qui affirme être le vrai battosaï alors qu’il ne manifeste aucune intention homicide. Nous sommes en présence du thème classique "usurpation/ substitution" commun à bien des mangas (cf. Naruto).
On remarquera également que le mangaka représente des armes originales comme le sabre au fil de lame inversée, un canon en bois, ainsi qu’un redoutable zambato (1).
Cette nouvelle édition possède nouveau format et surtout un nombre supérieur de pages ce qui permet (du moins dans le premier tome ) de clore efficacement un épisode.
(1) gigantesque arme blanche apparue autres entre les mains des héros de Final Fantasy , Code Lyoko, Berserk & Bleach
Damien Dhondt
Scénario & Dessin : Nobuhiro Watsuki _ Kenshin Perfect edition 1 _ Traduction : Wako Miyamoto, Olivier Prézeau & Mikaël Schwartzmann, Lettrage : Olivier Paciani _ Edition : Glénat, collection : Shônene _ Réédition, moyen format, sens de lecture japonais, 244 pages noir & blanc _ 10,55 euros
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