– S’il n’est pas difficile d’exciter suffisamment un groupe quelconque d’individus pour qu’ils se metent à tirer, l’un des buts de la discipline militaire est de faire en sorte qu’ils cessent de le faire.
Miles Vorkosigan auditeur impérial de retour de son voyage de noce spatial est prié par l’empereur de Barrayar en personne de faire un petit détour vers l’espace Quaddie pour régler un petit problème : disparition d’un agent, crise diplomatique, tir de lance-plasma, séquestration des vaillants soldats de Barrayar par la police locale. Au fait l’Amiral Barrayan qui s’est mis dans cette brillante situation s’appelle Vorpatril. Les habitués des aventures de Miles Vorkosigan auront reconnu ce nom de famille. Rappelez-vous "ce crétin d’Ivan Vorpatril !". Eh oui, ils sont de la même famille, ce qui expliquerait bien des choses.
C’est l’occasion de faire un petit tour dans l’espace Quaddie. À la suite d’une petite manipulation génétique ils ont hérité d’une paire de bras supplémentaires, l’idéal pour se déplacer en apesanteur (1). Du fait du passé tourmenté de Barrayan avec les armes génétiques les Barrayans ont une certaine aversion envers toute forme de mutation ce qui expliquerait les "incidents". Mais évidement il existe en arrière-plan pas mal d’éléments troublants et on glisse progressivement vers une crise bactériologique et une menace de guerre totale.
Nous avons droit à une enquête pittoresque qui utilise bon nombre de matériel et de personnages déjà présents dans les romans précédents.
(1) nous avons eu l’occasion de découvrir une Quaddie dans "Les frontières de l’infini". La formation de l’univers des Quaddies a été développé dans "Opération Cay".
Damien Dhondt
Lois Mc Master Bujold _ Immunité diplomatique _ Diplomatic Immunity (2002) _ Traduction : Anne Delcourt, Illustration : Caza _ Edition J’ai Lu science-fiction n° 6685 _ juillet 2003 _ Inédit, poche, 350 pages _ 7 euros