– C’est relou de les buter sans les saigner !
Errant sur les mers, Shark est un "fish-hal" ( mi-homme mi-poisson). Suite à un combat avec les pirates il a commis l’erreur de délivrer Guppi leur captive. En effet curiosité féminine aidant celle-ci a eu l’idée de toucher le singulier percing ornant la bouche de notre "héros". Cet hameçon lui avait été greffé par la marine impériale et la première personne qui le touche est assurée de devenir son maître. Bref voici Shark obligé d’accomplir les quatre volontés de la jeune fille. Cela n’arrange pas son caractère. De plus il doit s’efforcer de ne pas verser de sang car sa vision déclenche en lui une folie homicide issu de son héritage génétique (il est à moitié requin).
Errant sur les mers à bord de son voilier en compagnie d’un membre énervant de la gent féminine et d’une petite-fille ( à moitié bernard l’hermite) notre singulier héros amphibien ne s’est pas aperçu qu’il accomplissait un remake de Waterworld à la sauce manga.
L’allusion au "bateau noir" évoque au Japon les navires des barbares occidentaux, tandis que la relation maître-serviteur est une constante dans les mangas. L’histoire est pour le moment moyenne. Mais le dessin se révèle élaboré particulièrement dans les scènes chocs.
Damien Dhondt
Scénario & Dessin : Shiroh Ohtsuka _ Marine Hunter tome 1 _ Traduction : Ken Kuriki _ Edition : Pika _ novembre 2010 _ Inédit, poche, sens de lecture japonais, 192 pages noir blanc _ 6,95 euros
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