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  Sommaire - Films -  A - F -  Fast & Furious 5 (FAST FIVE)
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"Fast & Furious 5 (FAST FIVE) " de Justin Lin

 

Scénariste : Chris Morgan, d’après les personnages créés par Gary Scott Thompsn
Avec : Paul Walker, Vin Diesel, Jordana Brewster, Tyrese Gibson, Joachim De Almeida & Dwayne Johnson.
Distribué par Universal Pictures International France
130 mn
Sortie le 4 Mai 2011
Note : 8/10.

Déjà dix ans depuis la sortie du premier volet de « Fast & Furious » (qui s’appelait « The fast and the furious » en vo, « Fast and Furious » étant le titre du quatrième... faut pas chercher à comprendre...). Entre temps, cette version « mécanique » de « Point break » (Walker étant Reeves, Diesel étant Swayze) a eu trois séquelles : la première, « 2 fast 2 furious » ( !!!) sans Diesel mais avec Walker, était médiocre. La seconde, « Fast & furious : Tokyo drift » ne reprenait aucun des personnages, recréait une nouvelle aventure, la pire de toutes. La troisième séquelle cartonna à sa sortie : on y retrouvait Diesel, Walker, Brewster et Michelle Rodriguez qui se faisait flinguer, et à la fin, Dom Toretto se rendait, était condamné, et l’agent du FBI Brian O’Conner jetait son badge et partait le faire évader en compagnie de sa (très charmante) sœur Mia (Jordana Brewster, miam-miam, même si elle ne brille pas pour le reste...). Enorme succès oblige, le cinquième volet est lancé, là on reprend tout le monde vu depuis le début, on y joint une autre figure charismatique du cinéma actuel d’action, à savoir Dwayne « The Rock » Johnson (« Le roi Scorpion », et dernièrement, « Faster »), et on pulvérise les précédents records en tout...
Depuis l’évasion de Dom Toretto (Diesel) orchestrée par sa sœur et son presque beau-frère ex-agent du FBI, la vie des trois fugitifs est une fuite continuelle qui finit par devenir lassante. Réfugiés au Brésil, ils décident d’un dernier grand coup leur permettant de partir s’installer ailleurs, un pays où ils pourraient vivre librement, sans accord avec les States. Pour cela, ils regroupent le meilleur du meilleur des pilotes et autres bandits de haut vol, et préparent le pillage des comptes bancaires du parrain local, Reyes. Mais en même temps, l’agent spécial Hobbs et son équipe, ceux que le FBI n’appelle qu’en ultime solution, vient d’arriver. Pour lui, une seule mission : coffrer Toretto et O’Conner à n’importe quel prix. Mais par la force des choses, certaines associations vont devoir se nouer pour lutter contre le cartel de Reyes dont le meilleur associé n’est autre que la police locale.
Disons le tout de go : il s’agit là de la meilleure séquelle à l’original, la plus folle aussi, celle qui se permet tout, qui transforme le canevas de base en une variante complètement destroy de « Ocean’s 11 », avec un groupe d’experts en tout ce qu’il ya de plus hors-la-loi. Pourquoi pas ? Derrière la caméra, Justin Lin qui rempile pour la troisième fois et qui ici livre son travail le plus ambitieux et réussi. C’est simple, ce sont certainement les cascades les plus ahurissantes vues depuis longtemps. En parallèle à ça, on insuffle un peu de romantisme en développant la love-story entre Brian et Mia, et surtout, on fait rentrer dans le jeu un adversaire de taille, au sens propre comme figuré, un agent ultime du FBI, celui qui ne perd jamais, qui a carte blanche pour parvenir à un résultat, qui a le droit de tuer comme il le sent, l’agent Hobbs, qu’incarne avec conviction un Dwayne Johnson qui du coup dame aisément le pion à Diesel question gros bras. Tout cela fonctionne sans temps morts, on pourrait presque dire à merveille, scotchant le spectateur à son fauteuil durant un peu plus de deux heures. Maintenant, le scénario s’est fait rapidement, et il ne faut pas chercher la finesse et la logique dans cette histoire. Comment Toretto et sa bande connaissaient l’emplacement du coffre, sa taille exacte, le parrain qui va se planquer au commissariat en vidant ses comptes en banque (pourquoi ???), etc, etc... Dans le feu de l’action, on n’y pense pas ; quelques minutes après, le boomerang revient et brise un peu la qualité de l’entreprise. Laquelle constitue quand même un divertissement de très haute volée, tout de même inférieur au premier film, largement supérieur à tous les autres, mais qui manque quand même de maitrise et de précisions scénaristiques pour en faire un « actionner-movie » certes destroy et complètement fou, mais qui en même temps se tienne un minimum question crédibilité. Mais bon, le spectacle est là, l’osmose entre les protagonistes du début (Diesel, Walker et Brewster) se sent, on est en pays de connaissances, soit le minimum d’intérêts demandé à « Fast & Furious 5 », lequel constitue un pur film d’action démesuré qu’un peu plus de maitrise scénaristique aurait pu transformer en vrai grande nouvelle référence du genre.

St. THIELLEMENT



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