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"Big Fish" de Tim Burton

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Big Fish
Réalisateur : Tim Burton
Sortie : 3 mars 2004

Avec Ewan McGregor (Ed Bloom jeune), Albert Finney (Ed Bloom âgé), Billy Crudup ( Will Bloom), Jessica Lange (Sandra Bloom âgée), Alison Lohman (Sandra Bloom jeune), Helena Bonham Carter (Jenny/La sorcière), Robert Guillaume (Dr. Bennett), Marion Cotillard (Josephine), Matthew McGrory (Karl)


Big Fish est un film dont il est difficile de bien parler. L’histoire est d’une simplicité enfantine. Elle est bien servie par un esthétisme vibrant et chaleureux, ainsi qu’une interprétation plus que convenable. Pourtant, cet ensemble harmonieux dégage plus que qu’un sentiment de beau et de bien. Ce long métrage diffuse une sorte de magie qui envahie le spectateur. Un peu comme si Tim Burton avait su transformer, à l’instar des alchimistes du moyen-âge, le bonheur en images de celluloïd.
Reprenons le déroulement de l’histoire. A la fin de sa vie, un beau parleur (Albert Finney) n’arrive plus à communiquer avec son fils Will (Billy Crudup) car celui-ci lui reproche de n’avoir jamais été franc avec lui. La seule chose qu’il connaît de son géniteur sont ces chroniques fabuleuses qu’il se plaît à relater encore et encore. Si le film est centrée sur ce père fabuleux, il s’agit surtout du passage à l’âge adulte du fiston, un peu tardif il est vrai, mais déterminant pour lui et sa femme (Marion Cottillard).
Dans la vie de Ed Bloom (Ewan Mc Gregor), tout est merveilleux. Pas seulement parce qu’il lui arrive des choses extraordinaires mais surtout parce qu’il est définitivement optimiste. Il regarde les choses et les gens avec son cœur, il sait s’oublier pour ses idéaux et il avance dans la vie comme dans un rêve éveillé, tout en ayant toujours les pieds sur terre. Amoureux d’une seule femme (les magnifiques Alison Lohman et Jessica Lange) et père aimant, il passe néanmoins beaucoup de temps à l’extérieur du foyer à distribuer la joie de vivre autour de lui.
Le narrateur va donc nous conduire parmi les méandres de la mémoire de Ed. Sur le chemin, Will finira par saisir l’essence de ce père merveilleux. Il pourra, in extremis, lui aussi faire partie de l’aventure, appréhender son père, déchiffrer la vie, comprendre et acquérir la quintessence même de la félicité.
Le spectateur n’est pas abandonné au second plan pour peu qu’il se laisse gagner par cette foison de plaisir. Il vit et vibre avec Ed Bloom tout au long de ses péripéties. Les plans éveillant les sens se succèdent et ravissent yeux, âme et coeur. Une telle réussite ne s’explique par une seule raison : Tim Burton est un génie heureux et amoureux !

Valérie REVELUT

Réalisation : Tim Burton
Scénario : John August
Producteur(s) : Dan Jinks, Bruce Cohen, Richard Zanuck
Distribution : Columbia Tri Star



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