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– Ô seigneur des larmes, écoutez la litanie de tous les morts au barrage, car l’eau est si puissante et nous sommes si faibles.
Quatre épées peuvent sauver le monde. Mais Yama se désintéresse de cette prophétie. Formée par son mentor Miklos la jeune femme a appris à manier son épée de verre.
Sa quête de vengeance l’a mené jusqu’à la prestigieuse cité de Karelane. Chassés de leurs terres par les inondations les réfugiés servent de main d’œuvre au barrage qui doit empêcher la submersion de la ville. Milos et Yama recherchent Orland le chef des pillards responsable de la mort du père de Yama. Mais à Karelane le seul Orland que l’on connaisse est le brutal et efficace chef des soldats de la garde.
Alors que l’épouse d’Orland pleure sa fille disparue Yama, son fils Ilango s’éclipse souvent dans les rues de la ville, ce qui lui permet d’entendre des propos peu flatteurs concernant son père.
Manifestant le même individualisme le frère et la soeur se croisent et s’opposent tout en ignorant leur lien de parenté.
Ce nouveau volet de la saga nous présente une Yama ayant atteind l’âge adulte mais n’ayant toujours pas fait preuve de maturité, tandis que Ilango révèle son caractère à la fois aventureux et naïf.
Le scénario nous présente deux jeunes héros refusant leur famille. Tandis que Yama n’arrête pas d’affirmer que Miklos n’est pas son père, Ilango cherche le moyen de fuir avec sa mère ce père brutal ( qui n’est peut-être pas son père biologique).
Le dessin riche en détail nous révèle la magnificience de Karelane qui contraste avec les habitations en bois des réfugiés.
Comme pour le précédent volume ce second tome se conclue par une surprise scénaristique qui appelle un nouveau développement.
Damien Dhondt
Scénario : Sylviane Corgiat, Dessin & Couleur : Laura Zuccheri _ Les épées de verre, tome 2 : Ilango _ Edition Humanoïdes Associés _ mars 2011 _ Inédit, grand format, 48 pages couleurs _ 12,90 euros
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