"Que sa volonté soit faite tome 1 " de Tamiki Wakaki

Jeune garçon plutôt renfermé, Keima passe son temps à jouer aux jeux vidéos de drague, et ce même en classe. Ceci lui a valu le surnom d’otamegane (terme composé d’ota, issu d’otaku, et de megane, mot japonais signifiant lunettes). De ce fait, il a très peu d’amis, hormis Ayumi, une jeune fille athlétique un peu étrange. Ses capacités de joueur font de lui un Dieu, ce qui amène Elsea, une jeune fille issue du royaume des ombres, à sceller un pacte avec lui, afin de l’aider à capturer des âmes malveillantes en fuite qui se cachent dans le cœur des jeunes filles. Pour ce faire, il doit les séduire ! Mais Keima est loin d’être le dieu tombeur espéré dans la réalité !
Dans la première moitié du manga, Keima doit aider Ayumi, sa meilleure amie vive et dynamique, hantée par une âme malveillante. Dans la seconde partie, il doit sauver moi Aoyama, orgueilleuse fille d’un patron décédé.
Ce manga frais et drôle se caractérise par des dessins classiques mais efficaces. Son sujet est lui aussi classique : celui de l’anti-héros qui doit s’associer avec un personnage des ombres pour sauver les âmes de notre monde (vu entre autres dans l’incontournable Bleach). Mais ici, la carte de l’humour prévaut, avec le côté otaku dragueur du dimanche du personnage principal, le caractère déjanté de la mère de Keima et la naïveté de Elsea. Ce cocktail détonnant ravira les ados comme les jeunes adultes.

Virginie Liégeon

Que sa volonté soit faite tome 1 de Tamiki Wakaki - Editions Kana - mars 2011 Inédit, poche, sens de lecture japonais, 187 pages noir et blanc - 6,75 euros