– Vous êtes en train de vous demander si, cette fois encore on allait incriminer un représentant du corps médical ? Je ne me trompe pas, n’est-ce pas Watson ?
Peu de temps après les agissements de Jack l’Éventreur de nouveaux corps mutilés sont découverts. Ceci attire l’attention des deux locataires du n° 221 B de Baker Street.
Contrairement aux analyses de Scotland Yard le diagnostic de Sherlock Holmes implique des meurtres rituels. Tout se complique lorsque la prochaine victime se trouve être un pair du royaume.
Ceci nécessite une visite au "Diogene’s Club", club très célèbre par l’incongruité de ses membres. Observateur le Docteur Watson examine leurs mines renfrognées et établit aussitôt un diagnostic évident de paresse intestinale. Pendant ce temps Sherlock consulte l’un de ses membres son frère Mycroft (1).
Puis plongeant dans le monde des sociétés secrètes de Londres Holmes cherche une piste l’amenant ainsi à rencontrer un écrivain féru d’occulte nommé Conan Doyle.
Ces nouvelles aventures du plus grand détective de l’époque victorienne incluent le fantastique. En ce qui concerne l’intrigue de ce premier tome (2) on peut regretter le faible nombre de suspects, ce qui aboutit à une énigme quelque peu élémentaire
(1) depuis quelle époque les chefs des services secrets de sa Majesté portent-ils le nom de code ("M.") ?
(2) réédition du 7° tome des éditions Lefrancq (1997)
Damien Dhondt
Scénario : Jean-Pierre Croquet, Dessin : Benoît Bonte, Couleurs : Cécile Vergult _ Sherlock Holmes, tome 1 : L’Étoile sanglante _ Edition Soleil _ mai 2000 _ Réédition, grand format, 48 pages couleurs _ 12 euros
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