– Quels seraient les effets de ce...vril ?
– Une ville comme Londres pourrait être rayée de la carte du monde.
À Paris la France honore un détective britannique en lui remettant la croix de Chevalier de la Légion d’honneur (1).
De retour à Londres Sherlock Holmes est confronté au meurtre d’un archéologue assassiné par une momie.
Des réceptions de la haute société ( bonjour, mister Oscar Wilde) aux sombres ruelles de Whitechapel l’enquête progresse entre deux déchiffrements de hiéroglyphes. Alors qu’est évoquée la malédiction d’Osiris l’ombre de l’espionnage se propage avec un diplomate allemand qui mentionne une phrase "le travail tend libre" avec le commentaire prophétique : "c’est une jolie formule il faudra s’en souvenir" (2).
L’enjeu repose sur la découverte du livre de Toth révélant les liens entre l’Égypte pharaonique et l’Atlantide. Or les Atlantes maitrisant l’énergie du "vril" (3) ceci devient un enjeu non-négligeable dans le contexte de la fin du XIX° siècle.
À signaler que la représentation de la société atlante correspond aux dessins d’Albert Robida (4). Parallèlement l’attitude de la reine Victoria correspond exactement à celle représentée dans le film de Billy Wilder "La vie privée de Sherlock Holmes" (1970). Hommage ?
(1) mentionné par Watson dans " Le pince-nez-en-or" et développé par René Reouven dans "Histoires secrètes de Sherlock Holmes"
(2) "Arbeit Lacht Frei" : inscription se trouvant à l’entrée du camp de concentration d’Auschwitz
(3) dont l’existence fut révélée par l’écrivain Edward Bulwer-Lytton
(4) romancier d’anticipation (1848-1926)
Damien Dhondt
Scénario : Jean-Pierre Croquet, Dessin : Benoît Bonte, Couleurs : Faucon _ Sherlock Holmes, tome 3 : L’ombre de Menephta _ Edition Soleil _ janvier 2001 _ Réédition, grand format, 48 pages couleurs _ 9,45 euros
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