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Le film commence par une citation tirée du livre dont l’héroîne du film est l’auteur :
« Entre 1914 et 1919 la guerre et la grippe ont fait plus d’un million de morts dans la seule Angleterre. C’est une époque propice aux fantômes. Florence Cathrat ‘Voir les fantômes’ P.7 »
C’est que Florence est une chasseuse de médiums, de faux fantômes, une sceptique, elle n’y croit pas et dévoile les supercheries. C’est une espèce de Sherlock Homes de la hantise. Elle est très compétente, très efficace et devenue célèbre grâce à son livre... Mais, son scepticisme va être mis à rude épreuve.
Elle est invitée dans un pensionnat où deux enfants sont morts, l’un assassiné il y de longues années et un autre retrouvé mort récemment, victime, dit-on, d’une hantise.
Dans un premier temps elle refuse d’y aller et finit par céder.
Un enfant déclare : « J’aime les discussions d’adulte. » Cela paraît étrange, mais moi aussi, quand j’étais enfant j’aimais les discussions d’adultes...
Cette « maison » imposante est donc devenue un pensionnat pour jeunes garçons (des enfants). On la retrouve ici ou là, en miniature avec à l’intérieur de chaque pièce, des figurines qui reproduisent des scènes vécues par Florence. C’est hallucinant.
Les séquelles de la guerre, un lapin en peluche qui chante une comptine... en fait Florence n’est pas là par hasard. On s’en doutait bien sûr, mais la raison de cette présence étonnera le spectateur...
Ce film raconte une très belle histoire, un traumatisme de l’enfance, et le fait que certaines personnes sont nées avec cette maudite étoile qui fait qu’elles vivent plusieurs grands malheurs...
« Les souvenirs ne sont-ils pas un canular finalement ? » Interroge l’amant de Florence ?
Très bien filmé, très bien joué...
Alain Pelosato
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