PIFFF, contraction alphabétique de Paris International Film Fantastic Festival, 12ème du nom déjà. 12 ans que, sous l’égide créatrice du magazine Mad Movies, Paris ressuscite le Fantastique au cinéma – après les glorieuses du Grand Rex – via ce nouveau Festival installé maintenant depuis quelques années au Max Linder.

Les fans sont aux anges, parisiens et banlieusards qui ne peuvent aller à Gérardmer – qui pour là, chute depuis quelques éditions gravement côté qualité, les 2 derniers Grand Prix étant simplement insupportables, si, si ! – se retrouvent pour une moisson d’œuvres inédites, en compétition, des rétrospectives dignes de retour et des évènements impressionnants !

Depuis le 6 Décembre, le nouveau « Godzilla Minus One » a eu les honneurs d’une séance – à minuit, bon… - , le cultissime génial « Hitcher », chef-d’œuvre du road-movie cauchemardesque emporté par la meilleure prestation de feu Rutger Hauer – perso, encore mieux que son rôle dans « Blade Runner » - aura droit à un retour sur grand écran 37 ans après sa sortie salles lui qui gagna le Grand Prix au (défunt) Festival du Film Policier de Cognac, et il y a les courts métrages, et il y a la sélection.
Laquelle s’ouvrit avec le peut-être surestimé « Dream Scenario » où Nicolas Cage, professeur de lycée, hante gentiment les songes des élèves avant de les persécuter et transformer ainsi son quotidien en enfer : produit par A24 – capable du meilleur mais aussi du pire, hein, faut bien l’avouer, autant « Hérédité », « Midsommar » et « Men » sont des pépites, autant d’autres sont quand même très… Ennuyeux, pour rester poli. Le lendemain, avant « Godzilla Minus One », il y eut l’excellente surprise made in France « Vermines » avec des araignées envahissant un immeuble d’une cité. C’est fun, c’est très bien foutu en tout – réalisation, effets spéciaux, ambiance, et même musique -, on est arachnophobe, on ne peut pas tenir jusqu’au bout, et pour les autres, c’est de l’excellent film de monstres. « Vermines » a suscité un engouement pas croyable aux States, en France, il devrait se tailler un chouette petit succès, du moins c’est tout ce qu’on lui souhaite.

Et pour le reste, de l’horreur de tous poils avec « Last Straw », « Late Night With The Devil », « The Sacrifice Game », une séance interdite avec « Run and Kill », une rétrospective à ne pas rater ave le très malsain « La Maison Aux Fenêtres Qui Rient », perle du cinéma horrifique d’épouvante transalpin signée Pupi Avati, et d’autres dont vous pouvez trouver résumé et horaires en allant sur le site de cette douzième édition via https://pifff.fr. A noter que les places peuvent s’acheter à la séance avec la carte UGC Illimilité, voilà, vous savez tout ou presque alors…

Allez-y !

Stéphane THIELLEMENT